- Accueil ⏤
Actualités - Conseils pratiques - L'artisanat en détail
septembre 2, 2025
Un escalier trop raide n’est pas seulement inconfortable : il peut aussi devenir dangereux au quotidien. Manque de recul, marches trop hautes, giron trop court… les causes sont multiples, mais les solutions existent.
Dans cet article, nous faisons le point sur les astuces et travaux possibles pour améliorer un escalier trop raide, tout en respectant les normes de sécurité et le confort d’utilisation.
Comment reconnaître un escalier trop raide ?
Les dimensions idéales d’un escalier
Un escalier est considéré comme trop raide lorsqu’il ne respecte pas un équilibre entre la hauteur de marche (appelée “hauteur de contremarche”) et la profondeur de marche (appelée “giron”).
Hauteur de marche idéale : entre 16 et 18 cm
Profondeur de marche idéale : entre 24 et 30 cm
La formule de Blondel : un repère essentiel
Formule de Blondel (référence) : 2 hauteurs + 1 giron = entre 60 et 64 cm
👉 Si la hauteur de marche est trop élevée ou si le giron est trop court, l’escalier devient difficile à utiliser, surtout pour les enfants, les personnes âgées ou avec une charge à la main.
Les principales causes d’un escalier raide
Manque d’espace disponible
Dans de nombreux logements, la cage d’escalier est trop petite, obligeant à compacter les marches.
Erreur de conception
Certains escaliers anciens ou fabriqués sur mesure sans respecter les normes présentent des dimensions inconfortables.
Contraintes architecturales des maisons anciennes
Dans les maisons anciennes, il n’était pas rare que l’escalier soit raide pour gagner de la place.
Quelles solutions pour corriger un escalier trop raide ?
Repenser l’implantation de l’escalier
- Changer l’orientation (ajout d’un quart tournant ou d’un palier intermédiaire) peut permettre de gagner en confort.
Allonger la trémie (ouverture dans le plancher) offre plus de recul et donc un meilleur équilibre entre hauteur et giron.
Exemple : un escalier droit trop raide peut être transformé en escalier quart-tournant, réduisant la pente.
Modifier les marches existantes
- Ajouter des girons rapportés : il s’agit de fixer des prolongements aux marches pour augmenter leur profondeur.
Réduire la hauteur des contremarches : possible uniquement en augmentant le nombre de marches (solution qui nécessite un allongement de l’escalier).
⚠️ Attention : ces travaux nécessitent l’intervention d’un professionnel pour garantir la solidité et la sécurité.
Créer un palier intermédiaire
Si l’espace le permet, insérer un palier de repos au milieu de l’escalier diminue la pente générale et améliore le confort.
Cette solution est particulièrement recommandée pour les escaliers longs et raides.
Installer un escalier secondaire ou escamotable
Dans les cas où il est impossible de modifier l’existant (petits espaces, combles), l’option peut être :
Un escalier escamotable (idéal pour un accès aux combles ou grenier).
Un escalier hélicoïdal qui permet un gain de place tout en offrant une pente plus douce.
Améliorer la sécurité d’un escalier raide
Même si la raideur ne peut être totalement corrigée, il existe des astuces pour limiter les risques :
Poser des nez de marche antidérapants.
Ajouter une main courante solide des deux côtés.
Installer un éclairage adapté (spots, bandeaux LED).
Normes et réglementations à respecter
Escaliers privatifs
En France, il n’existe pas de norme obligatoire pour les escaliers privatifs, mais certaines recommandations s’inspirent des DTU (Documents Techniques Unifiés) et des normes d’accessibilité :
Hauteur de marche ≤ 21 cm
Giron ≥ 21 cm
Largeur minimale conseillée : 70 cm (80 cm recommandé)
Présence d’une main courante obligatoire dès 3 marches consécutives
Escaliers dans les ERP (établissements recevant du public)
👉 Pour les bâtiments recevant du public (ERP), les normes sont encore plus strictes.
Conseils pratiques avant d’engager des travaux
- Évaluer l’espace disponible : mesurer précisément la trémie, la hauteur à franchir et le recul possible.
Consulter un menuisier ou un artisan spécialisé : un escalier est une pièce sur mesure qui demande un vrai savoir-faire.
Penser à l’usage futur : un escalier confortable est un investissement pour la sécurité et la durabilité de la maison.
Exemple concret : rénovation d’un escalier ancien trop raide
Un couple a hérité d’une maison ancienne dont l’escalier droit desservant les chambres était particulièrement raide (21 cm de contremarche, 18 cm de giron).
La solution choisie :
Allongement de la trémie de 60 cm,
Transformation en escalier quart-tournant bas,
Ajout d’un palier intermédiaire.
Résultat : un escalier confortable, sécurisé, et parfaitement intégré à l’esthétique de la maison.
- Accueil ⏤
Actualités - Conseils pratiques - L'artisanat en détail
septembre 2, 2025
Un escalier n’est pas seulement un élément de circulation : il est aussi un gage de sécurité, de confort et d’esthétiquedans une maison. Trop raide ou mal proportionné, il devient rapidement dangereux et inconfortable. Trop encombrant, il perd en praticité et en élégance.
Heureusement, il existe des règles précises pour trouver le bon équilibre entre hauteur, giron et pas.
Dans cet article, nous allons voir :
les définitions essentielles pour comprendre la conception d’un escalier,
la célèbre règle de Blondel qui sert de référence,
les normes françaises à respecter,
et enfin, pourquoi faire appel à un artisan spécialisé est la meilleure solution pour un escalier sur mesure.
Comprendre pas, giron et hauteur : les bases de l’ergonomie d’un escalier
Avant de parler de calculs, il faut bien comprendre les termes utilisés :
Hauteur de marche : c’est la distance verticale entre deux marches. Une hauteur trop élevée rend l’escalier fatigant, une hauteur trop faible le rend encombrant.
Giron : c’est la profondeur utile de la marche, mesurée entre deux nez de marche. Plus le giron est large, plus la descente est confortable.
Pas de foulée : il correspond à la somme de deux hauteurs de marche et d’un giron. Ce calcul est la clé pour garantir un escalier à la fois ergonomique et sécurisé.
👉 Ces trois paramètres sont indissociables : si vous modifiez l’un, les autres doivent être ajustés.
Comment calculer le pas d’un escalier ? La règle de Blondel
Le calcul de référence pour un escalier confortable est la règle de Blondel, utilisée depuis le XVIIe siècle.
Elle s’exprime ainsi :
2 hauteurs + 1 giron = entre 60 et 64 cm
Pourquoi ? Parce que cette formule correspond à la longueur moyenne d’un pas humain. En respectant cette règle, on garantit une montée fluide et naturelle.
Exemple concret
Imaginons une hauteur de marche de 18 cm et un giron de 28 cm :
(2 × 18) + 28 = 64 cm ✅ L’escalier est conforme et agréable.
À l’inverse, si la hauteur est de 21 cm avec un giron de 22 cm :
(2 × 21) + 22 = 64 cm, mais l’escalier sera raide car la marche est trop haute et trop peu profonde.
👉 La formule est respectée mais le confort reste discutable : il faut donc trouver le bon équilibre.
Les normes françaises pour les escaliers intérieurs
En France, les escaliers sont encadrés par des normes de sécurité (DTU et NF). Pour un usage domestique, les valeurs recommandées sont :
Hauteur de marche : entre 16 et 19 cm
Giron : entre 24 et 30 cm
Largeur d’emmarchement : au minimum 70 cm, mais idéalement 80 à 90 cm pour un escalier principal
Pente : entre 30° et 38°
Hauteur de garde-corps : minimum 90 cm sur la volée et 100 cm sur le palier
👉 Ces dimensions assurent la sécurité des usagers (adultes, enfants, personnes âgées) tout en garantissant un bon confort.
Pourquoi bien dimensionner son escalier est crucial ?
-
Sécurité : un escalier trop raide augmente les risques de chute.
-
Confort : une montée fluide réduit la fatigue, surtout dans un usage quotidien.
-
Esthétique : des proportions équilibrées donnent un escalier harmonieux, qui valorise votre intérieur.
-
Durabilité : un escalier bien conçu subit moins d’usure car l’appui du pied est mieux réparti.
Un escalier n’est pas qu’une question technique : c’est aussi un élément central dans l’aménagement et la valorisation de votre maison.
Cas pratiques : erreurs fréquentes et solutions
Escalier trop raide : souvent causé par un manque d’espace. Solution : rallonger la trémie ou opter pour un escalier quart-tournant ou hélicoïdal.
Marche trop haute : au-delà de 20 cm, l’usage devient inconfortable. Il vaut mieux augmenter le nombre de marches.
Giron trop court : en dessous de 24 cm, la descente est dangereuse. La solution est de réduire la hauteur de marche pour élargir le giron.
👉 Vous pouvez aussi consulter notre article dédié : Escalier trop raide : solutions et astuces pour corriger les dimensions.
Escalier sur mesure : l’expertise artisanale comme garantie
Chaque intérieur est unique : contraintes d’espace, style recherché, usage quotidien.
Chez SIMMAD, nous concevons des escaliers en bois massif sur mesure qui respectent les règles d’ergonomie et les normes de sécurité, tout en valorisant le savoir-faire artisanal.
Nos artisans vous accompagnent dans toutes les étapes :
étude de l’espace et du besoin,
conception sur plan avec calcul précis de pas, giron et hauteur,
fabrication en bois massif de qualité,
pose dans les règles de l’art.
👉 Découvrez aussi nos guides pratiques :
FAQ sur le calcul d’un escalier
Quelle est la hauteur idéale d’une marche d’escalier ?
👉 Entre 16 et 19 cm selon les normes françaises.
Comment calculer le pas de foulée ?
👉 Avec la règle de Blondel : 2 hauteurs + 1 giron = 60 à 64 cm.
Quelle profondeur minimum pour une marche ?
👉 Au moins 24 cm pour un escalier confortable.
Quelle pente est idéale pour un escalier intérieur ?
👉 Entre 30° et 38° pour un équilibre entre confort et gain de place.
Le calcul du pas, du giron et de la hauteur des marches est essentiel pour obtenir un escalier à la fois ergonomique, sécurisé et esthétique. La règle de Blondel reste la référence pour un confort optimal, mais elle doit être adaptée à chaque projet et respectée en parallèle avec les normes françaises.
Chez SIMMAD, nous allions savoir-faire artisanal et respect des normes pour concevoir des escaliers sur mesure en bois massif, pensés pour durer et embellir vos intérieurs.